L’histoire du karaté Kenpo

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L’histoire suivante est pour l’art du Kempo / Kenpo en général et n’est pas spécifique à une école Kempo ou Kenpo. De plus l’histoire et l’information ont pour cible les systèmes Kempo descendant de James Mitose Kosho-Ryu Kempo. Il y a également d’autres systèmes Kempo qui sont mentionnés dans ce document. Dans la plupart des cas, pour ce résumé, le mot « Kempo » est utilisé; pourtant l’un et l’autre Kempo ou Kenpo aurait pu être utilisé. Le raisonnement est également expliqué dans cet historique. Souvenez-vous : ce document est un « résumé ». Il n’est en aucun cas un document d’étude en profondeur, seulement un point de départ. La plupart des liens URL dans ce résumé peuvent être trouvés vers la fin du document. Veuillez nous faire parvenir vos commentaires, questions, plaintes, etc. sur ce résumé afin que nous puissions le maintenir à jour. Veuillez noter : ce résumé, n’est en aucun point (à titre de précaution pour quiconque penserait que ce le serait), n’a été ou eut l’intention d’être offensif, et si par malheur il vous arrivait de pensez qu’il l’est… euh bien… désolé ! Toutes corrections sur toute l’information ici fournie, aussi bien que les additions que vous pourriez y apporter, sont grandement appréciées.


Une brève histoire du Kempo

NOTE: Certains noms dans le temps sont en conflit et les plus communs sont utilisés dans ce document. Cet historique n’est pas le mot final sur le sujet, seulement un point de départ. Aux endroits où j’ai vu des conflits, j’ai essayé d’inscrire toutes les variations, avec liens vers les sources. L’art du Kempo, écrit aussi Kenpo, est unique pour son histoire de deux façons. Il est considéré, par beaucoup, comme le premier art martial éclectique (De souche et de méthodologie variée), aussi bien que pour ses racines fondatrices qui s’étirent jusqu’en l’an 520 avant Jésus-Christ, pendant la Dynastie Chou.

La première personne qui fut reconnue dans l’art du Kempo, inscrite dans l’histoire chinoise, était un prince et guerrier d’Inde Australe a appelé Bodhidharma. D’après les registres du temple Lo-Yang, Bodhidharma était un moine bouddhiste sous la tutelle de Prajnatara et il est présumé que sur son lit  mort Prajnatara a demandé a Bodhidharma de voyager en Chine, pays où il a pressenti que les principes du Bouddhisme étaient en déclin et que les connaissances de Dhyana (Zen Koans) devaient être connues.

Il est estimé que vers l’an 520 avant Jésus-Christ, pendant les dynasties australes que Bodhidharma est entré Chine et a voyagé vers le Nord au

royaume de Wei, endroit où la légendaire rencontre avec l’Empereur Wu de la Dynastie Liang a commencé. Cette réunion est inscrite dans l’histoire chinoise, dû à l’intensité des conversations et discussions du Bouddhisme et Dhyana, qui y ont pris place. La rencontre n’eut aucun effet. Son discours tenu à cet empereur du monde  n’eut aucun effet, donc, déçue par ses tentatives infructueuses, Bodhidharma a laissé le palais de l’Empereur et a voyagé vers la province de Honan, où il est entré au temple Shaolin et a commencé l’histoire des arts martiaux.

Bodhidharma, Ukiyo-e woodblock print by Tsukioka Yoshitoshi, 1887.

La dépression de Bodhidharma continua de grandir une fois qu’il eut atteint le célèbre temple Shaolin, les dires de Prajnatra était donc vrais. Les moines étaient dans un état pitoyable, leurs conditions étaient physiquement et mentalement diminuées, dû à l’excès de temps que les moines investissaient dans la méditation et bien peut d’autre activité. Beaucoup de moines tombaient souvent endormis durant les méditations, tandis que d’autres avaient besoin de l’assistance dans les nécessités de base de la vie – leurs conditions étaient si frêles.

Durant une période de temps inconnue, Bodhidharma a médité dans une caverne aux limites du temple, a la recherche d’une façon de renouveler leur foi en la lumière de bouddha aussi bien que pour permettre aux moines regagner le contrôle sur leurs vies. A son retour Bodhidharma a instruit les moines dans la cour du temple, du fort au faible, et a commencé à expliquer et à travailler avec eux l’art de Shih Pa Lo Han Sho ou les 18 mains de Lo Han. Ces techniques, sont la fondation pour presque tous les arts martiaux aujourd’hui. Ces techniques n’avaient pas comme intention à l’origine d’être utilisées
comme méthodes de combat. C’était une méthode pour les que moines puissent atteindre illumination, tout en conservent leur santé physique.

Pendant la période Sui, soit approximativement quarante années — ou si vous préférez après la mort de Bodhidharma — il est dit que des brigands ont attaqué le monastère shaolin a plusieurs reprises. Pendant c’est premières invasions les moines s’efforçaient en vain de défendre leur temple, mais leurs habiletés n’étaient pas adaptées pour les techniques de combat. Il a même semblé qu’à un moment que le temple allait tomber. Un moine du temple, avec comme seule référence le « moine mendiant, » pendant le dernier siège du temple par les brigands, aurait attaqué plusieurs des hors-la-loi avec une collection agressive de techniques de mains et de pieds, tuant quelques brigands et repoussant le reste des attaquants au loin. Les autres moines ont été tellement inspirés par la démonstration de ce prêtre seul, qu’ils ont demandé tutelle dans ce style martial comme un moyen de protection. Dans les scénarios plus récents, cet art de combat a été enregistré comme le « Chuan Fa » ou « la Méthode du Poing ».

Pendant plusieurs décennies, les arts de combat du temple Shaolin ont grandi et, il est dit que, plus de 400 art ont prospéré, au cours des prochains siècles. Plusieurs décennies après la bagarre du moine mendiant, un maître du Chuan Fa, nommé Ch’ueh Taun Shang-jen, a été dit avoir redécouvert le Shih Pa Lo Han Sho original, qui avait été perdu depuis de nombreuses années. Ch’ueh, sur une certaine période de temps, a intégré son art de Chuan Fa avec ce de Lo Han, faisant croître le nombre total de  techniques de l’original dix-huit a un total de soixante-douze. Pendant plusieurs années après cette période, Ch’ueh a voyagé en Chine pour promouvoir son art en faisant de nombreux combats très difficiles, jusqu’à ce qu’il rencontre un homme nommé Li dans la province de Shensi. Li, un maître de Chuan Fa ainsi que d’autres techniques martiales (y compris, selon les rumeurs le, Chin Na), a voyagé et s’est entraîné avec Ch’ueh pour quelque temps, développant ainsi les bases du programme de Chuan Fa pour former un total de cent soixante-dix techniques. En autres, ils ont classé par catégorie ces techniques dans cinq groupes distinctifs, distingués par plusieurs animaux dont les réactions instinctives décrivaient le mieux les mouvements de ce nouveau Chuan Fa. A leur retour au temple Shaolin, auquel les deux, Li et Ch’ueh appartenaient, ils ont présenté aux autres moines, le wu xing quan : la technique des cinq animaux et ont apporté au temple Shaolin un nouveau niveau dans l’évolution des arts martiaux.

Au cours des prochains siècles, l’histoire de Chuan Fa et son avènement en Kenpo/Kempo est contée en récit de façon irrégulière et il est difficile d’en établir une description exacte. Ce qui est connu c’est que l’art de Chuan Fa est restée et est encore pratiquée en Chine, mais son enseignement a fait son chemin aux Iles Okinawa, le royaume du Ryukyu, également au Japon. Dans les deux endroits, l’art a été référé comme Kempo ou Loi du poing. Entre les périodes Sui et Ming (un intervalle de 800 ans), il est considéré que, beaucoup de moines errants ont voyagé en travers Japon et Okinawa apportant avec eux leurs connaissances appliquées de l’art du Kempo; ce qui explique la large étendue de sa distribution. L’art de Chuan Fa, qui se traduit en Kempo, aurait été appris comme un supplément à la formation spirituelle journalière que les moines enduraient. Beaucoup de moines choisissaient souvent des disciples, ou enseignaient à plusieurs temples bouddhistes, semant de toute part la parole de Bouddha et le pouvoir du Chuan Fa. De cette façon l’art du Kempo a pu s’étendre facilement parmi les bourgeois tous comme les nobles.

Une autre raison résultant de la fondation du Kempo peut être vue dans les nombreux voyages que les Japonais et les Okinawiens ont fait en Chine pour apprendre l’art légendaire du Chuan Fa. Quelques personnes disparaissaient pour plusieurs années, présumés morts par leurs familles, pour simplement refaire surface en maître du Kempo ainsi que de divers autres arts martiaux. Un de ces hommes se nommait Sakugawa. Sakugawa vivait dans le village de Shuri sur l`île d’Okinawa et a voyagé en Chine, pendant le XVIIIième siècle, pour apprendre les secrets martiaux des  maîtres du Chuan Fa. Durant plusieurs années Sakugawa n’avait été vu par personne et beaucoup croyaient qu’il était mort durant ses voyages, mais après très longtemps, il revint, à la grande surprise de ses parents. Sakugawa avait appris les secrets du Chuan Fa et était devenu un maître de bonne réputation. Sur un bon nombre d’années de raffinement l’art que Sakugawa avait appris, lentement a été renommé à Shuri-te et est désormais considéré par beaucoup comme le prédécesseur des formes de Karaté moderne.

Un autre membre de Shuri, Shionja, a voyagé aussi en Chine comme Sakugawa avait fait, mais a apporté à son retour dans 1784 avec lui un compagnon chinois nommé Kushanku. Les deux hommes ont apporté avec eux l’art du Chuan Fa, qu’ils avaient étudié ensemble en Chine et ont commencé à le démontrer dans le voisinage d’Okinawa. Il est cru que Kushaku et Shionja ont eu la plus grande influence dans le style Kempo sur les îles d`Okinawa que tout autre artiste martial.

Malheureusement, l’évolution du Kempo au Japon est aussi abrupt et mystérieux, bien qu’une grande révolution autour de l’art a été apportée pendant le règne de Hideyoshi Toyotomi, qui avait pour plans de conquérir la Chine. Il est reporté que plusieurs Samurais, à leur retour de Chine– soit pendant ou après la guerre–, ont rapporté avec eux des connaissances étendues du Chuan Fa. Au cours des années ils l’ont modifié pour l’inclure dans leur des arts du Jujutsu et Aikijutsu. C’est à ce moment que la plus grande évolution connue du Kempo a pris place depuis le temps de Li et Ch’ueh.

Au commencement du XVIIe siècle, deux familles : Kumamoto et Nagasaki, ont rapporté la connaissance du Kempo, de la Chine à Kyushu, au Japon. Cet art a également été modifié au cours de nombreuses années pour prendre l’une des  ces formes courantes aujourd’hui, le Kosho Ryu Kempo ou la vielle école de l’Arbre Pin. C’est à partir d’ici que la plupart des formes modernes de Kempo seront dérivées. En 1921 à l’âge de cinq ans, James Mitose, né à Hawaï, a été envoyé à Kyushu pour être instruit dans l’art de l’autodéfense de ses ancêtres appelé le Kosho Ryu Kempo par son oncle, un maître Kempo nommé Choki Motobu. Il a étudié cet art pendant quinze années, cet art était un descendant direct du Chuan Fa original.

Il existe quelques questions sur M. Motobu, à savoir s’il a réellement formé M. Mitose. Notez que les données suivantes  indiquent:

· Ils étaient tous les deux au Japon entre 1921-1936.

· Choki Motobu était l’oncle de James Mitose à travers mariage.

· Les deux Choki Motobu et James Mitose ont utilisé les même armoiries familiales.

· Les deux ont mis beaucoup d’emphase sur l’utilisation du Makiwara (une méthode d’Okinawa, qui n’était ni japonaise, ni chinoise).

· James Mitose a donné à M. Motobu une image proéminente et des crédits en tant que maître de Karate-Kenpo dans son premier livre, Qu’est ce que l’autodéfense? Kenpo Jiu-jitsu.

Une autre théorie affirme qu’autour de 1235, au Temple Shaka-In, au Mont Kinkai, Kumamoto, Japon, que le Kenpo comme nous le savons aujourd’hui aurais été développé en premier lieu. Cet art était une combinaison de Shaolin Kung-fu (Chuan fa), apporté par un moine fuyant la Chine qui chercha refuge avec le clan de la famille Yoshida, Le style d’art de cette famille qui était semblable à Aiki-Jujutsu. Ils ont nommé leur système Kosho-ryu (Style du Vieille Arbre Pin). [quelques matières ont été obtenues de l’échange Kenpo]

Après avoir complété sa formation au Japon, Mitose est revenue à Hawaï dans 1936, et il a ouvert le club « défense légitime officielle » dans la mission de Beretania a Honolulu. Ce fut à ce moment qu’il promut six de ses étudiants au niveau de ceinture noire (situation d’instructeur); Thomas Young, William Chow, Edmund Howe, Arthur Keawe, Jiro Naramura, et Paul Yamaguchi. (Note Bien que M. Mitose à accordés d`autres certificats de rang, seul ces six ont été publiés du temps qui il était la tête du club « défense légitime officielle » d’Honolulu.) Il a aussi été noté que le certificat de ceinture noir de William Chow fut signé en réalité par Thomas Young, et non pas par James Mitose. Pourtant même si M. Mitose n’a pas signé le certificat, il était l’instructeur à la tête de l’école a cette période. Il est fort improbable que M. Young l’aurait signé sans l’approbation de M. Mitose. Quand James Mitose s’est arrêté d’enseigner pour poursuit ses études religieuses, il a laissé son Dojo d’Hawaï sous la responsabilité de Thomas Young.

En 1934 , avant le retour de Mitose aux États-Unis, le terme Karate-Kempo a été vu pour la première fois dans le journal US Press. Un numéro du journal Yoen Jiho Sha a contenait une publicité annonçant la visite de Chogun Miyagi, un Karatéka célèbre et fondateur de Goju Ryu Karate-do, à l’île de Hawaï. La première utilisation du terme ici, est sous spéculation. Quelques personnes suspectaient que c’était simplement une sorte de publicité intrigue, d’autres croient que Chogun Miyagi Goju Ryu était réellement une forme pure de Kempo et que le terme karaté était simplement plus connu.

William Chow est considéré par beaucoup comme le responsable pour le plus grand bond du Kempo pour le public général. William K.S. Chow avait étudié Kempo sous Mitose pendant de nombreuses années et avait précédemment étudié l’art de sa famille le Kung Fu. Chow a uni –comme beaucoup d’autres maîtres Kempo l’avaient fait auparavant et après lui– les arts de Kosho Ryu Kempo et son Kung-Fu familial pour ainsi former un nouvel art qui serait finalement connu comme Kara-Ho Kempo Karaté chinois. En 1949 Chow avait attiré plusieurs étudiants à l’aide de son propre enseignement et a ouvert un Dojo à lui dans un YMCA local. Pour faire une variation distincte du Kempo Mitose, Chow a décidé de référer son art comme le Karaté Kenpo (c’est  la romanisation officielle des caractères chinois). Les membres actuels de l’organisation Kempo Kara-Ho Karaté chinois ont affirmé que le Grand maître Chow avait toujours épelé Kempo avec un ‘m.’; fait est peut-être pour ne pas offenser la communauté japonaise et le Kosho Mitose. A travers les prochaines décennies, Chow a fait beaucoup d’innovations au système, y compris l’usage de techniques circulaires du Kung Fu, aussi bien que plusieurs formes ou Kata.

Il y eut quelques débats sur William Chow au sujet de sa formation en arts martiaux antérieure à ses études du Kempo James Mitose. Le Kara-Ho Kempo chinois organisation du Karaté affirme que l’histoire énoncée ci-dessus est principalement véridique. Will & Al Tracy ont émis l`hypothèse que William Chow père ne connaissait pas de Kung-Fu. D’autres, diront encore que M. Chow n’avait pas d’expérience en arts martiaux antérieure à sa formation en Kosho-Ryu Kempo, mais il s’est largement entraîné dans d`autre arts, après ses débuts en Kempo. Un exemple de cette hypothèse peut être vu quand William Chow a envoyé un de ses frères apprendre le Danzin Ryu Jiu-jitsu dans le but d`accroître l’art de la famille. Un autre groupe met de l`avant le scénario que le père de William Chow n’était pas un Moine Shaolin, mais qu`il aurait quand même quelque connaissance du Kung-Fu qu’il a appris à son fils.

Un des meilleurs étudiants connus, Chow, était un Hawaïen indigène nommé Edmund Parker. Ed Parker était une des figures importantes dans l’histoire du Kempo moderne. En 1954, Edmund Parker s’est mérité sa ceinture noire en Kenpo chinois (C’est comme ça que William Chow appelait son art à l’époque). En 1964, quand il a présenté son premier tournoi, il est devenu largement connu du public américain. Le dojo de M. Parker était dans la région Hollywood, lui permettant d’enseigner son art à des personnalités tel que Elvis Presley, et Steve McQueen. Ed Parker a continué à raffiner et a définir les techniques du Kempo Kara-ho, jusqu’à ce qu’il mette au point son système de Karaté  Kenpo américain.

Un autre étudiant de William Chow était Adrian Emperado. Adrian, avec son frère Joe, étaient des étudiants qui ont suivi William Chow du dojo Mitose/Young. Edmund Parker affirme dans un de ses livres que les frères Emperado étaient instructeurs ceinture noire quand il était une ceinture colorée au dojo de M. Chow. Adrian Emperado était un des fondateurs du Kajukenbo. Des rumeurs racontent que Adrian Emperado, après avoir reçu son degré de Shodan de la part de William Chow, aurait aussi reçu un certificat d’un instructeur de la part de James Mitose.

A partir de ce point, le Kempo continue à faire beaucoup de tour et détour, évoluent constamment en de nouveaux états d’existence. Une des sources pour cette matière était le livre de Kenpo Grand maître américain Edmund Parker: Infinite Insights into Kenpo Volume 1, Ce livre est de la matière réimprimée provenant du livre du Grand Grand maître du Kempo Koshu-Ryu James Mitose: “What is Self-Defense : Kempo-Jujitsu », mais il est désormais hors presse.

Source:

KEMPO/ KENPO : UNE BRÈVE HISTOIRE

version 5.0.2 – le 13 janvier 2000

Auteur: Mark Urbin | http://www.urbin.net/EWW/MA/KF/kempohistory.html

Traduit et mis à jour par : Jimmy Blier | Mise en page et recherche d’images: Senseï Pascal Déry